Aéroport de Sion : la solution radicale
A l’Aula de la Planta, ce 30 août, eut lieu le premier débat « inter-partis » sous la baguette de Vincent Fragnière.
Je veux ici pointer deux interrogations auxquelles j’ai voulu rendre attentif le Parti présidentiel sur la question épineuse de l’aéroport de Sion.
La première porte sur un constat de fait que n’a pas pu lever Philippe Varone et que les candidats se gardent d’aborder de trop près. Tout le monde sait que la large majorité de la population sédunoise, dont tous mes proches et ma famille politique, considère comme de plus en plus intolérables les nuisances sonores liées à la présence de jets militaires. Mais, dans le même temps, aucun ne soutient être en mesure de convaincre l ‘armée d’aller voler ailleurs. Et personne ne veut tirer les conséquences de la possibilité de la présence inoxydable du militaire aérien à la base de Sion. Ce serait avouer à la population que le bruit est excessif, mais qu’on ne peut rien y faire. Ou si peu.
Le second point d’achoppement est de cohérence. Le PLR au plan national a toujours privilégié les dépenses militaires, donc l’achat de jets militaires. Où est la cohérence globale ? Moins il y aura d’avions militaires, moins il y aura de bruit; plus il y aura d’avions, plus les décollages seront nombreux à Sion et ailleurs.
La Confédération elle-même n’aime pas la logique. Elle interdit au Valais de construire en montagne et elle interdit à Sion de se développer au sud de la ville en raison des normes phoniques, alors même qu’elle privilégie les vols militaires dans cette cuvette qu’est le Valais central.
Dans ce magma improbable d’incompréhension générale, la voie socialiste, celle de La Gauche, Verts y compris (personnellement je n’ai toujours pas compris cet éloignement électoral), incluant un budget militaire moins agressif, est la plus cohérente.
Alors que faire ?
Si l’aéroport est un enjeu majeur d’un développement harmonieux de Sion, et qui donc voudrait le contester, le bon chemin est de voter massivement l’Alliance de Gauche : le PLR de Sion aura bien plus de peine â convaincre ses ministres fédéraux que le Parti socialiste à obtenir l’adhésion sur le plan fédéral des siens.
La solution radicale est l’exclusion des vols de jets militaires; à l’exclusion du représentant de l’UDC, tous les partis suivent le raisonnement. Mais la voie radicale pour atteindre cet objectif est de gauche, non de droite, dont le discours national d’extrême militaire est largement à l’opposé du discours privé de ses soutiens partisans locaux.
Et c’est ainsi que l’on pourra, même au début d’un après-midi du mois de juin, assister à La Matze â un concert de musique classique sans mettre des « pamirs » …
Sion, c’est donc ici et maintenant.
C’est inarrêtable. Ailleurs, c’est pire. On peut pas faire autrement. Tout va bien. On peut rien faire. On n’a pas notre mot à dire. Ça relève du privé. Les règlements l’autorisent…
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’argumentaire des majoritaires ne fait pas rêver. Toute vélléité d’agir a été poncée comme les galets chariés par le Rhône. Reste rien: juste occuper la place et regarder passer les trains. La zen attitude quoi!
Les avions? On peut rien faire.
Les pylônes? On peut rien faire.
Les villes d’HLM de luxe à la montagne? On peut rien faire.
Bon, ben, on verra au mois d’octobre si on peut faire quelque chose…
et alors! si le parti libéral radical de Sion ne suit pas la doctrine nationale, je ne vois pas le problème; la liberté et la démocratie permettent ce genre de contradiction et tant mieux. Ce n’est pas un débat national mais un problème sédunois..arrêtez de jouer les puritains et les doctrinaires. Si vos seuls arguments contre le PLR sont de ressortir les mêmes discours des méchants PLR zurichois ,banquiers, industriels et bla bla bla, alors on retombe dans la critique de la gauche caviar stérile et débilitante. On peut être de gauche et riche et de droite et bête ! Quant à traiter le PLR de majoritaire pour 4 ans sur 150 c’est sympa mais pas réaliste. Et quant une entreprise débauche du personnel en général c’est la gauche qui monte au front sauf si ce ne sont pas de fonctionnaire ?
Oh Monsieur Schmid, quel beau discours doctrinaire vous tenez.
Où sont vos arguments conçernant le sujet évoqué par Monsieur Riand?
Comme l’a écrit Opale, c’est sans doute notre destin de subir le bruit infernal des jets militaires. Les Valaisans sont bien les seuls dordons de Suisse à accepter des avions dans leur caisse de résonance.
Ça c’est vraiment bête!